Algérie : 10 ans de prison pour trois aspirants à la présidentielle de 2024

Les gens passent devant des affiches électorales avant l’élection présidentielle de 2024 à Alger, le mercredi 21 août 2024. (AP Photo/Fateh Guidoum)   -  
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Le tribunal de Sidi M’hamed, en Alger, a rendu ce lundi 26 mai, son verdict dans le scandale de corruption lors des dernières présidentielles. 

La femme d’affaires Saida Neghza, les anciens ministres Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi, ont été condamnés à 10 ans de prison ferme et à une amende d’un million de dinars pour achat de parrainages. 

Dans la même affaire, quelque 70 autres accusés, dont trois fils de Saida Neghza, ont écopé des peines allant de cinq à huit ans de prison ferme. 

Parmi ces accusés figurent des élus locaux et des membres de l’organisation patronale CGEA. 

Les ex-prétendants à la présidentielle de 2024 étaient accusés d’avoir acheté des voix à hauteur de 800 dinars par signature. 

En août 2024, le Parquet avait annoncé que « plus de 50 élus auditionnés ont reconnu avoir reçu des montants allant de 20.000 à 30.000 dinars pour parrainer ceux-ci.» 

Le pot au rose découvert, ils n’iront pas aux élections et le président sortant Abdelmadjid Tebboune sera réélu. 

Les trois aspirants à la présidentielle 2024 restent libres et ont 10 jours pour faire appel. 

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