Mashatile exhorte les Afrikaners à rester en Afrique du Sud

Des réfugiés afrikaners d'Afrique du Sud arrivent, lundi 12 mai 2025, à l'aéroport international de Dulles,   -  
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Le vice-président sud-africain Paul Mashatile a exhorté jeudi les fermiers blancs sud-africains à rester en Afrique du Sud. 

C'est lors d'une visite au Salon de l'Organisation nationale des producteurs de maïs (Nampo Show), considéré comme le plus grand salon agricole d'Afrique australe que le vice-président s'est adressé à cette couche de la population sud-africaine.

L'appel a lancé alors qu’une cinquantaine d’Afrikaners sont arrivés aux États-Unis avec le statut de réfugiés récemment.  

"Les agriculteurs que nous avons rencontrés ici aujourd'hui disent qu'ils sont heureux de rester en Afrique du Sud. Tout ce dont ils ont besoin, c'est que nous travaillions avec eux pour relever les défis auxquels ils sont confrontés. L'un d'entre eux concerne les routes rurales. Ils veulent que nous travaillions avec eux pour y remédier. Il y a aussi la sécurité en milieu rural, car nous savons qu'au fil des ans, les habitants des communautés agricoles ont été attaqués et que la criminalité est très répandue. Ils veulent que nous travaillions avec eux sur ce sujet afin que nous puissions résoudre ces problèmes",  affirme le Vice-président sud-africain.

Ça c’est la version des autorités sud-africaines. Elle tranche avec celle de l’administration Trump qui accuse Pretoria de persécuter la minorité sud-africaine blanche. Donald Trump allant jusqu'à dénoncé '' un génocide'' en cours contre les fermiers blancs en Afrique du Sud.

"Il s'agit d'une préoccupation que le président a depuis très longtemps. Il a été clair à ce sujet pendant des années, à propos des abus que nous voyons en Afrique du Sud. Il s'agit donc d'une priorité soulignée par le président. Le président ordonne ensuite au département d'État et à d'autres de mettre en œuvre cette priorité, et nous constatons que le département d'État applique ces ordres exécutifs", a déclaré Tommy Pigott, principal porte-parole adjoint du département d'État.

Pretoria nie les accusations américaines. La question sera au centre de la rencontre entre Cyril Ramaphosa et Donald Trump le 21 mai, aux États-Unis.  

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