Alors que les souverains des Pays-Bas effectuent une visite d’état de trois jours au Kénya, le roi Willem-Alexander a fait référence aux droits de l’homme des Kényans lors d’une allocution mardi.
Kenya : le roi des Pays-Bas met l'accent sur les droits humains
Le mois dernier, le gouvernement néerlandais a déclaré avoir reçu plus de 300 courriels demandant l'annulation de la visite d'État, plus de 20 000 Kényans avaient signé une pétition accusant le président kényan William Ruto d'avoir mis en place une politique de répression.
"Avec une population dont l'âge moyen est de vingt ans, votre pays a la chance de pouvoir compter sur les idées et l'énergie de millions de jeunes citoyens. Les habitants du Kenya, comme ceux des Pays-Bas, veulent que leurs droits de citoyens libres soient respectés et que leur voix soit entendue. Je suis heureux que les relations solides et mûres entre nos deux pays nous permettent de consacrer notre attention, au cours de cette visite, à des questions telles que les droits de l'homme, la bonne gouvernance et l'obligation de rendre des comptes.", a indiqué Willem-Alexander, roi des Pays-Bas.
Le roi Willem-Alexander a été honoré par une salve de 21 coups de canon et a inspecté une garde d'honneur au bureau gouvernemental du président kenyan William Ruto
"Nos nations partagent un partenariat stratégique qui remonte à 1964. Au fil des décennies, cette relation a évolué sous l'impulsion d'un respect mutuel, d'aspirations communes et d'une vision partagée d'un avenir plus vert, plus durable et plus prospère. Nous avons discuté de l'approfondissement de la coopération dans les domaines de l'agriculture, du commerce, du tourisme, de l'action climatique et de la sécurité régionale.", a déclaré William Ruto, président du Kenya.
La ville de Nairobi a été accusée d'arrêter et de détenir ses détracteurs, en particulier après les manifestations antigouvernementales de juin 2024 au cours desquelles les manifestants ont pris d'assaut le parlement pour protester contre les nouvelles taxes votées par les législateurs.