Ouganda : accusé de trahison, Kizza Besigye risque la peine de mort

Le leader de l'opposition ougandaise et quatre fois candidat à la présidence, Kizza Besigye, au centre gauche Kampala, en Ouganda, mercredi 20 novembre. 2024.   -  
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En Ouganda, la justice continue de statuer sur le sort de l'opposant Kizza Besigye. Il fait face désormais à un nouveau chef d'accusation dévoilé mardi, celui de la trahison et risque pour cela la peine de mort.

Le tribunal militaire a modifié l'acte d’accusation et a introduit un troisième suspect, un officier de l’armée. Kizza Besigye, opposant et ancien médecin du président Yoweri Museveni est poursuivi pour possession illégale d'une arme à feu et tentative de déstabilisation en complicité avec un état étranger. Les avocats de l'accusé rejettent en bloc et dénoncent un procès politique.

Besigye, 68 ans, a été arrêté et agressé à de nombreuses reprises au cours de sa carrière politique. Mais il n’a jamais été reconnu coupable d’un crime.

Amnesty International a appelé à la libération de Besigye, affirmant que son « enlèvement violait clairement le droit international des droits de l’homme et le processus d’extradition avec ses garanties de procès équitables requises.

Rappelons que Kizza Besigye avait été enlevé au Kenya en novembre, alors qu'il assistait à la cérémonie de lancement d'un livre.

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