Au Liban, des scènes d’espoir ont émergé mercredi matin, alors que des milliers de déplacés ont commencé à regagner leurs villages du sud, quelques heures après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.
Israël-Hezbollah : les déplacés regagnent le sud du Liban avec le cessez-le-feu
Des voitures chargées de matelas et de biens essentiels ont quitté Beyrouth à l’aube, marquant le retour des habitants dans leurs maisons abandonnées en raison des violents combats. « Nous retournons à Harees et, si Dieu le veut, nous serons toujours victorieux. Nous serons une épine dans l’œil de l’ennemi », déclare Ahmad Malik, déplacé de la ville de Harees.
Le cessez-le-feu, entré en vigueur à 4 heures du matin, offre un répit après des jours de frappes aériennes et de violents affrontements, parmi les plus intenses depuis le début du conflit. Pourtant, l’incertitude demeure. Israël a averti qu’il reprendrait ses attaques si l’accord venait à être violé.
Malgré ces craintes, l’urgence pour beaucoup est de retrouver leur foyer. « Je suis de Maarakeh, dans le sud. J’ai fui à Akkar et, dès qu’ils ont annoncé le cessez-le-feu à 4 heures, j’étais sur la route à 4h10 », raconte Yousef Trad. « C’est un sentiment indescriptible. »