Royaume-Uni : la réparation pour l’esclavage s’invite dans le débat public

Le Gladstone Memorial, une statue de l'ancien Premier ministre britannique William Gladstone, fils du propriétaire de plantations de sucre et de café John Gladstone. (AP Photo   -  
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La question de la réparation pour l’esclavage et la colonisation divise au sein de la communauté britannique. Si les autorités ne semblent pas prêtes à entamer cette démarche, au sein de la population, les avis sont différents.  

Lors du dernier sommet du Commonwealth, le premier ministre Kier Starmer avait fait savoir que le sujet de la réparation pour l’esclavage et la colonisation n’était pas à l’ordre du jour. Une prise de position qui n’est pas aussi évidente pour la population.   

“Les pays du Commonwealth ont beaucoup profité de la situation. Et, bien entendu, il serait logique d'avoir une sorte de réparation”, fait savoir un citoyen britannique vivant à Londres.  

Un point de vue partagé par une autre habitante de Londres : “Il devrait y avoir une sorte de réparation, mais je pense que ces réparations doivent être adaptées au contexte actuel”.   

Au Parlement britannique, la coalition de partis qui œuvre pour la réparation pour l’esclavage et la colonisation précise que la demande va bien au-delà de l’argent.   

Bell Ribeiro-Addy assure que “personne ne leur demande de vider leurs comptes pour rembourser 18 000 milliards de livres aujourd'hui. Ce n'est pas du tout l'objectif. Nous ne cherchons pas à pénaliser un pays en particulier ”.  

À l’issue du 75e Sommet du Commonwealth, les 56 États participants, dont l’Angleterre, ont partagé un communiqué commun. Ils déclarent que les demandes d’une discussion autour de la justice réparatrice sont de plus en plus urgentes. Cependant, aucune date officielle n’a été fixée pour concrétiser ce projet.   

 

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