Commonwealth : des États africains demandent reparation pour l'esclavage

Le roi Charles aux côtés des délégués lors de la cérémonie d'ouverture de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth à Apia, Samoa, le 25 octobre 2024   -  
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Rick Rycroft/AP

Alors que le sommet du Commonwealth bat son plein aux Samoa, îles polynésiennes du Pacifique, plusieurs États africains et caribéens annoncent leur intention d’initier un débat sur les réparations liées à l’esclavage.  

Face à l’ancien colon, ils souhaitent une reconnaissance des faits reprochés, des excuses et aussi une réparation financière. Un sujet sensible que le Royaume-Uni ne semble pas prêt à aborder. Le porte-parole du premier ministre Keir Stamer a ainsi déclaré que la question n’était pas à l’ordre du jour de cette rencontre majeure.  

En plus de la dette liée à l’esclavage, ces États africains et caribéens membres du Commonwealth souhaitent que le Royaume-Uni reconnaisse son implication, comme d’autres États occidentaux, dans la crise climatique qui touche plus durement les pays émergents.  

Pour rappel, entre le 15e et le 19e siècle, environ 12,5 millions d’Africains ont été enlevés et transportés de force par des navires européens, pour être ensuite vendus en esclavage dans des colonies en Amériques et dans les Caraïbes notamment. Dans cette traite d'esclave, le royaume Uni a joué un rôle de premier plan.  

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