Conflit Israël-Hezbollah : plus de 400 000 enfants déplacés au Liban

Des enfants jouent à Dahiyeh, Beyrouth, Liban, lundi 14 octobre 2024.   -  
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Alors que le Hezbollah et Israël n'ont toujours pas enterré la hache de guerre, les femmes et les enfants libanais vivant proche des zones des hostilités souffrent des affres de la violence.

C’est désormais dans cette tente de fortune installée sur une artère de Beyrouth, la capitale libanaise que cette femme doit vivre avec sa famille.

Plusieurs femmes ont été forcées de quitter leurs foyers, tout comme elle, alors que l'armée israélienne intensifie ses opérations contre le Hezbollah. Celles qui sont enceintes en paient le prix fort.

''Nous savons que lorsqu'un conflit éclate, les femmes enceintes perdent souvent le système de soutien sur lequel elles comptent pour bénéficier de soins prénatals appropriés, passer les examens dont elles ont besoin, en cas de complications, et bien sûr accoucher en toute sécurité. Le fait que nous ayons déjà été témoins d'un cas très grave, comme dans les rues de Beyrouth, nous indique que le phénomène est plus répandu au Liban. Nous devons donc nous assurer que les femmes enceintes disposent des services essentiels dont elles ont besoin pour mener à bien leur grossesse et accoucher en toute sécurité, et pour s'occuper de leurs bébés une fois qu'ils sont nés.’’ , explique Tess Ingram, porte-parole de l'UNICEF pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.

Les enfants ne sont pas logés à la meilleure des enseignes. Ils peinent à poursuivre leur scolarité en raison des violences. Alors que 400 000 d'entre eux ont été déplacés par les hostilités ces trois dernières semaines, selon la déclaration faite par l'UNICEF lundi.

''Aujourd'hui, 1,2 million d'enfants sont privés d'éducation. Leurs écoles publiques ont été rendues inaccessibles, ont été endommagées par la guerre ou sont utilisées comme abris. La dernière chose dont ce pays a besoin, en plus de tout ce qu'il a traversé, c'est le risque d'une génération perdue'', explique Ted Chaiban, directeur général adjoint pour les actions humanitaires à l'UNICEF.

Une génération décimée sans nul doute aussi. Rien qu'au cours des trois dernières semaines, plus de 100 enfants ont été tués alors que plus de 800 ont été blessés, selon l'Unicef.

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