Baalbek, site historique emblématique du Liban et boussole du tourisme dans ce petit pays méditerranéen, subit les conséquences du conflit actuel entre Israël et le Hezbollah.
Liban : le tourisme en baisse dans la cité antique de Baalbek
Les concerts, qui attirent des visiteurs internationaux et locaux, ont été annulés au cours de l'été, ce qui a contribué à une forte baisse du tourisme.
Dans les vieux souks de la ville de Baalbek, les boutiques étaient pour la plupart fermées lundi, le commerce et l'activité économique étant largement paralysés.
Ali Abbas, un habitant de Baalbek, se souvient de l'époque où Baalbek grouillait de touristes.
Un autre, Mohsen Tallouj, a décrit la situation dans la ville comme instable et a appelé à l'arrêt des combats.
Baalbek, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984, abrite des ruines antiques, dont le temple de Jupiter.
Lundi, le ministre libanais de la culture, Mohmmad Mortada, a fait part de ses inquiétudes concernant le temple après que les frappes aériennes israéliennes de dimanche ont atterri à quelques centaines de mètres de celui-ci.
La semaine dernière, Israël a entamé une incursion terrestre au Liban dans le cadre d'une opération visant le groupe militant du Hezbollah.
Son opération militaire s'est étendue du Sud-Liban à la banlieue sud de Beyrouth, ainsi qu'à la vallée de la Bekaa.
Israël et le Hezbollah échangent des coups de feu à la frontière libanaise presque quotidiennement depuis le lendemain de l'attaque transfrontalière du Hamas, le 7 octobre 2023, qui a tué 1 200 Israéliens et en a pris 250 autres en otage.
L'opération israélienne vise à faire pression sur le Hezbollah pour qu'il cesse ses attaques contre Israël.
Le Hezbollah a insisté pour continuer jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu soit conclu à Gaza.
Les frappes israéliennes au Liban depuis la fin septembre ont tué au moins 1 400 personnes, dont des civils, des médecins et des combattants du Hezbollah, et 1,2 million de personnes ont été chassées de chez elles.