Jamlik Mwangi Kariuki étudie à l'université Jiaotong de Pékin. L'année dernière, en tant que représentant des étudiants kenyans il a adressé une lettre au président Xi Jinping.
L'An 5 du chemin de fer Mombasa-Nairobi vu par des jeunes kényans
Kariuki fait partie de la première vague d'étudiants kényans inscrits dans cette université d'ingénierie avec pour but d'acquérir des connaissances pour maintenir en bon état le chemin de fer qui relie la ville portuaire de Mombasa à la capitale Nairobi. Leur scolarité est financée par la China Road and Bridge corporation, l'entreprise qui exploite ce chemin de fer.
Lorsque ce projet a été lancé, nous disposions d'un chemin de fer moderne, à la pointe de la technologie. Cependant, le Kenya ne possédait pas les compétences nécessaires pour l'exploiter et l'entretenir. C'est dans ce contexte que le gouvernement du Kenya, en partenariat avec le gouvernement de la République populaire de Chine, a décidé de financer la formation de 100 jeunes Kényans en ingénierie. L'objectif était qu'à leur retour, ils puissent prendre en charge l'exploitation et la maintenance du chemin de fer Mombasa-Nairobi. J'ai eu la chance de faire partie de ce groupe explique-t-il à la CCTV.
La Standard Gauge Railway ou SGR a été mise en service en mai 2017. Financée à 90 % par Pékin, le deuxième plus gros prêteur du pays derrière la banque mondiale. Jamlik Mwangi Kariuki veut voir prospérer la coopération entre son pays et l'empire du milieu.
Construit dans le cadre de l'initiative ceinture et route, la ligne ferroviaire Mombasa-Nairobi a favorisé la formation de plus de 2000 ingénieurs ferroviaires. De plus, ce chemin de fer contribue selon les statistiques kényanes à hauteur de 2 % au PIB.