Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rendu visite aux troupes basées le long de la frontière israélo-libanaise mercredi. Cette visite intervient alors qu'Israël et le Hezbollah libanais se sont retirés de la zone suite à un échange de tirs nourris au cours du week-end.
Guerre Israël-Hamas : Netanyahu salue les troupes à la frontière libanaise
Le Hezbollah a déclaré avoir lancé des centaines de roquettes et de drones visant des bases militaires et des positions de défense antimissile dans le nord d'Israël et sur le plateau du Golan annexé par Israël.
"Il y a quelques jours, nous avons déjoué une attaque surprise du Hezbollah contre l'État d'Israël. Nous avons détruit des milliers de roquettes à courte portée qui visaient la Galilée et le Golan. Je répète : des milliers de roquettes.Le Hezbollah a déclaré avoir lancé des centaines de roquettes et de drones visant des bases militaires et des positions de défense antimissile dans le nord d'Israël et sur le plateau du Golan annexé par Israël.", a déclaré Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien.
Allié du Hamas et soutenu par l’Iran, le Hezbollah a commencé à tirer des roquettes et des drones sur Israël peu après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque surprise du Hamas contre Israël le 7 octobre. Israël a répondu par des frappes aériennes.
Plus de 500 personnes ont été tuées au Liban par des frappes israéliennes depuis le 8 octobre, la plupart d'entre elles étant des combattants du Hezbollah et d'autres groupes armés, mais aussi plus d'une centaine de civils.
Dans le nord d'Israël, 23 soldats et 26 civils ont été tués par des frappes en provenance du Liban.
Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées de part et d'autre de la frontière tendue.
Israël s'est engagé à ramener le calme à la frontière pour permettre à ses citoyens de rentrer chez eux, affirmant qu'il préfère résoudre le problème par la voie diplomatique, par l'intermédiaire des États-Unis et d'autres médiateurs, mais qu'il recourra à la force si cela s'avère nécessaire.
Les responsables du Hezbollah ont déclaré que le groupe ne cherchait pas à déclencher une guerre plus large, mais qu'il était prêt à le faire.