Biden salue l'échange massif de prisonniers entre la Russie et l'Occident

Le journaliste Evan Gershkovich, le responsable de la sécurité d'entreprise Paul Whelan, et la figure de l'opposition russe Ilya Yashin.   -  
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Trois Américains nouvellement libérés sont de retour sur le sol américain après un échange de prisonniers historique avec la Russie.

Le responsable de la sécurité d'entreprise Paul Whelan, les journalistes Evan Gershkovich et Alsu Kurmasheva qui a la double nationalité américaine et russe, sont arrivés peu avant minuit jeudi à la base militaire d'Andrews, dans le Maryland où ils ont retrouvé leurs familles. Ils étaient condamnés à 16 ans de prison en Russie.  

Le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris étaient également présents pour les accueillir.

Les services de sécurité turcs ont été au centre d'un échange de prisonniers entre la Russie et les occidentaux dont les Etats-Unis à Ankara, en Turquie. L’annonce a été faite ce jeudi par le président turc.  

Les trois Américains faisaient partie du plus grand échange de prisonniers entre les États-Unis et la Russie de l'histoire post-soviétique. L'opération concernait 26 personnes issues de sept pays. Elles étaient détenues dans des prisons russes et occidentales. L'accord multinational intervient après des années de négociations alors que les relations entre Washington et Moscou sont au plus bas depuis la guerre froide, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Moscou de son côté a notamment obtenu le retour au bercail de Vadim Krassikov. Cet agent était emprisonné en Allemagne pour l’assassinat d’un ex-séparatiste Tchétchène.  

Le président Joe Biden a déclaré qu'il était "merveilleux" d'accueillir les Américains libérés sur le sol américain, et il s'est félicité de la coopération de pays tels que l'Allemagne et la Slovénie, qui ont contribué à la réussite de l'échange international de prisonniers, affirmant qu'ils ont accepté des choses difficiles qui allaient "à l'encontre de leurs propres intérêts".

S'exprimant sur le tarmac de la base aérienne d'Andrews, M. Biden a rejeté l'idée que de tels échanges pourraient conduire à la détention d'autres Américains, déclarant : "Je n'adhère pas à l'idée de (...) laisser ces gens pourrir en prison parce que d'autres personnes pourraient être capturées".

Joe Biden a placé la libération des Américains détenus à tort à l'étranger en tête de son programme de politique étrangère pour les six mois précédant son départ. 

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