À peine investi, le président sud-africain doit convaincre. Son projet politique au sein d'un gouvernement d'unité nationale où devrait se côtoyer des partis politiques aux idéologies diamétralement opposées interroge.
Afrique du Sud : attentes élevées pour le gouvernement d'unité nationale
Devant ces incertitudes, Cyril Ramaphosa, rassure sur les priorités de son administration : n'ayons pas peur de ce que sera ce gouvernement d'unité nationale. Nous voulons créer des emplois a-t-il dit lors de la cérémonie d'investiture mercredi à Pretoria.
La création d'emplois, la lutte contre la criminalité, la réduction des inégalités et la résolution de la crise énergétique sont autant de défis qui attendent la nouvelle équipe. Face à l'inquiétude grandissante, certains Sud-Africains ont déjà donné leur caution à ce gouvernement d'union : d'un point de vue idéologique, nos convictions diffèrent.. Cependant, en matière de gouvernance, l'administration reste l'administration. Concentrons-nous sur les besoins essentiels de nos concitoyens. Ce nouveau gouvernement d'unité nationale représente une nouveauté ; l'avenir nous dira ce qu'il en résultera.
L'Alliance démocratique et le Parti de la liberté Inkatha ont déjà confirmé leur participation à cette coalition, tandis que d'autres comme l'Alliance patriotique, le Parti GOOD et le Congrès panafricain pourraient rejoindre la coalition. Le futur gouvernement devrait être annoncé très prochainement.