Brésil : à Rio, les breakdancers sortent de l'ombre

Un breakdancer avant une compétition à Rio de Janeiro, le 16 juin 2024   -  
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Le break, style de danse de rue qui a vu le jour dans les années 1970, dans le Bronx, à New York, va intégrer le cercle des sports olympiques lors des jeux de Paris 2024.

Un des symboles de la culture noire, il a été longtemps marginalisé et méprisé. A Rio de Janeiro, Son entrée dans le giron olympique change le regard porté sur les breakdancers.

SOUNDBITE (portugais) :

" Nous avons toujours été marginalisés. Avec le Breaking aux Jeux olympiques, nous avons maintenant la possibilité d'entrer en contact avec des personnes qui ne nous donnaient pas accès, avec des entreprises qui ne nous regardaient pas. Nous commençons même à susciter l'intérêt des autorités pour notre danse et notre culture en général.", explique Gabriel Barreto, connu sous le nom de "Stal", fondateur du groupe de danse Flow 021

Depuis 2010, son groupe, Flow021 est actif à Rio Comprido, un quartier entouré de favelas comme Morro do Turano. Il y mène d’ailleurs divers projets sociaux.

"Le Breaking a toujours eu une culture d'accueil. À tel point que les gens restent dans ce style de vie parce qu'ils ont le sentiment d'appartenir à quelque chose. Même s'il s'agit d'une petite niche, le Break accueille les gens.’’, racote Sabrina Vaz, connue sous le nom de "Savaz", b-girl et entrepreneuse culturelle.

Profondément ancré dans la culture hip-hop, le break est connu pour ses mouvements acrobatiques et son jeu de jambes stylisé, dont le rythme est donné par un DJ et un maître de cérémonie.

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