La Tanzanie se dote d'un centre d'opérations d'urgence

La Tanzanie a inauguré sa première salle de crise du centre d'opérations et de communication d'urgence (EOCC).   -  
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La Tanzanie a inauguré son premier centre d'opérations d'urgence et de communication (EOCC), vendredi.

Mis en place dans le cadre du programme AMHEWAS (Africa Multi-Hazard Early Warning and Early Action System) de l'Union africaine, le centre d'opérations d'urgence et de communication (EOCC) de la Tanzanie marque une étape importante dans le parcours du pays vers le renforcement de la résilience aux catastrophes.

"Ça va vraiment aider la Tanzanie à anticiper les informations sur les différents types de catastrophes comme les inondations ou encore la sécheresse. C'est très important pour nous de pouvoir planifier des stratégies de prévention. Mais dans le cas où une catastrophe se produit, nous pouvons récupérer et fournir des informations pour aider les personnes touchées à refaire leur vie", se réjouit Dr. Jim. J. Yonazi, secrétaire permanent du bureau du Premier ministre, Politique, Parlement et Coordination.

Pour préparer au mieux le pays aux risques de catastrophe, le centre s'efforcera de combiner des données en temps réel sur les risques actuels et émergents avec des données sur les drames passées afin de publier des prévisions et des bulletins utiles.

"Grâce à la mise en place de la salle de crise, toutes les entités chargées de l'alerte, comme la TMA, le ministère de l'Eau et le bureau du Premier ministre, seront réunies dans la même salle. Nous serons donc présents 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et il sera très facile de transmettre les informations au département de gestion des catastrophes pour qu'il prenne facilement des mesures de préparation pour la communauté qui sera en danger", explique le directeur du bureau central de prévision de l'agence météorologique de Tanzanie.

Selon une étude de l'UNDRR, les pays dotés de systèmes d'alerte précoce multirisques avancés affichent des taux de mortalité en cas de catastrophe six fois inférieurs à ceux des pays dont les systèmes sont inexistants ou insuffisants.

Une alerte précoce de 24 heures seulement peut réduire de 30 % les dommages qui en découlent. Cette infrastructure devrait permettre à la Tanzanie d'anticiper pour sauver des vies et préserver les moyens de subsistance.

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