En Haïti, à peine un jour après l'installation du Conseil Présidentiel de transition, le pays est en ébullition, réclamant des mesures rapides et efficaces pour faire face à une crise multiforme qui plonge la nation dans le chaos.
Haïti : la nouvelle administration sous la pression de l'insécurité
La liste des exigences est claire : sécurité, nourriture, emplois. Ces besoins fondamentaux résonnent à travers les rues de Port-au-Prince et au-delà, exprimant l'urgence d'un changement radical.
Le Conseil, investi de la lourde tâche de restaurer la stabilité politique, est sous une pression intense pour répondre aux attentes du peuple, malgré des années de crise prolongée.
La priorité absolue est la sécurité, alors que le pays est en proie à une violence effroyable. Entre janvier et mars, plus de 2 500 personnes ont été tuées ou blessées, tandis que plus de 90 000 ont fui la capitale, fuyant l'emprise incessante des gangs armés.
Les défis sont énormes et les solutions restent floues. Malgré les serments prononcés au Palais national, aucune stratégie claire n'a été annoncée pour mettre fin à la violence et rétablir l'ordre.
Dans les rues de Port-au-Prince, l'appel à l'action est unanime. La sécurité est la condition sine qua non pour envisager un avenir meilleur, où les Haïtiens peuvent enfin espérer reprendre une vie normale, loin des affres de la peur et de l'incertitude.