Le gouvernement éthiopien a récemment annoncé le développement du tout premier système d'enregistrement des violences sexuelles dans le pays, prévu pour être opérationnel l'année prochaine.
Éthiopie : mise en place d'un registre des violences sexuelles
In this photo taken Monday, Aug. 8, 2011, Samkele Mhlongo, a Greytown police translator, is seen during an interview with The Associated Press at her office in Greytown, South
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Themba Hadebe/AP2011
Cette initiative vise à lutter contre les violences sexuelles à l'encontre des femmes et des enfants, un problème majeur dans le pays où la poursuite des auteurs de ces actes demeure un défi.
Selon une étude réalisée en 2016, 23 % des femmes éthiopiennes ont été victimes de violences physiques, tandis que 10 % ont subi des violences sexuelles. Cependant, en raison du sous-déclaration de ces expériences, ces chiffres pourraient être bien plus élevés en réalité.
Ce nouveau système permettra de tenir les délinquants sexuels responsables de leurs actes, même après avoir purgé leur peine. Il empêchera également les délinquants sexuels enregistrés de travailler dans des environnements sensibles tels que les écoles et les orphelinats.
Avec un budget estimé à environ 10 millions de birr (176 000 $, 140 000 £), financé par diverses institutions, le registre national des délits sexuels comportera trois types de pages : une page publique, une page d'accueil et une page d'information.
Cette initiative marque une étape importante dans la lutte contre les violences sexuelles en Éthiopie et offre de l'espoir pour un avenir plus sûr pour les femmes et les enfants du pays.