Le documentariste de renom Stéphane Marchetti, honoré du Prix Albert Londres en 2008, élargit son horizon artistique en faisant le saut vers la fiction.
"La Tête Froide" : une fiction redéfinissant la migration
Célèbre pour ses œuvres poignantes portant sur Gaza et les réfugiés de Calais , Marchetti nous offre maintenant une nouvelle réalisation captivante intitulée "La Tête Froide" . Ce film explore une histoire de migration , plongeant le spectateur au cœur d'une rencontre singulière entre deux âmes solitaires : une Française spécialisée dans le trafic de cigarettes avec l'Italie, et un jeune Africain rêvant de rejoindre l'Angleterre.
Stéphane Marchetti, connu pour son engagement social à travers le cinéma documentaire, explique sa transition vers la fiction en mettant en lumière la nécessité de raconter des histoires individuelles au sein de la masse souvent anonyme et invisible des migrants.
"On ne sait pas bien comment il faut dire, migrants, exilés, déplacés, et surtout c'est toujours bien souvent dans les médias une espèce de masse anonyme, invisible. Donc, voilà, effectivement la fiction permet de raconter l'histoire singulière, d'une personne qui a un nom, une identité, des rêves, des espoirs, des doutes, une complexité, une ambiguïté comme on peut l'avoir chez plein de gens, " explique le cinéaste.
"La Tête Froide" offre ainsi une perspective unique sur la migration , en la replaçant dans sa réalité profonde : une quête d'un avenir plus prometteur , loin des généralisations souvent véhiculées. Le film, imprégné d'une narration riche et nuancée, offre un regard différent sur des individus aux noms, identités, rêves et espoirs distincts.
Actuellement en diffusion dans les salles de cinéma en France, "La Tête Froide" promet de captiver le public tout en suscitant une réflexion profonde sur la complexité de la migration et la diversité des parcours individuels qui la composent.
Une œuvre cinématographique qui transcende les frontières et invite le spectateur à se plonger dans la profondeur de l'expérience humaine.