Les Ougandais débattent de l'héritage d'Idi Amin Dada

Idi Amin Dada, arrive à Rabat, au Maroc, pour la conférence du sommet africain, le 12 juin 1972.   -  
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Jean-Jacques Levy/AP

Faut -t-il réhabiliter l’ancien dictateur Idi Amin Dada, décédé il y a 20 ans en Arabie saoudite, et rapatrier sa dépouille en Ouganda?  Cette question anime les débats à Kampala. 

Personnage fantasque et cruel, Idi Amin Dada a inspiré des documentaires, des films et de nombreux romans. 

Le ''boucher de l'Afrique" aurait sur les mains le sang de trois cent mille personnes, tuées durant son règne sur l’Ouganda de 1971 à 1979.

Même si Amin Dada laisse un souvenir amer de ses huit années passées au pouvoir, entre terreur, massacre de la population et torture, des militants ont tout de même tenté d’organiser une conférence à la mémoire du dictateur, aussitôt interdite par le gouvernement de Yoweri Museveni.

Le président ougandais Yoweri Museveni, dont le groupe rebelle faisait partie de ceux qui ont chassé Amin avec l'aide des troupes tanzaniennes, rejette régulièrement la mémoire de son prédécesseur et l'a même qualifié de "dictateur primitif". Il n'existe aucun monument à la gloire d'Amin à Kampala, la capitale, où aucune rue ne porte son nom.

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