Soudan du Sud : le calvaire des réfugiés du Soudan

Des refugiés au Soudan du Sud   -  
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Umjuma Achol Mut, 29 ans, a quitté son habitationà Ben tiu, au Soudan du Sud, en 2016,en raison des violences. Elle a trouvé refuge d’abord dans un camp dans la région de Gambella en Ethiopie puis au Soudan avec de traverser la frontière avec le Soudan du Sud face au conflit opposant l’armée aux paramilitaires.

‘’ Je n'ai jamais voulu revenir au Soudan du Sud à cause de la façon dont nous sommes partis en 2016. C'est un souvenir terrible qui me vient encore à l'esprit. J'étais à Bentiu quand la guerre a éclaté. Nous avons dû marcher 14 kilomètres de Bentiu à Gambella . Nous nous sommes ensuite installés au Soudan.’’, explique Umjuma Achol Mut, rapatriée sud-soudanaise. Dans le centre de transit de la ville frontalière de Renk, les agences humanitaires peinent à fournir une aide d'urgence aux déplacés. Depuis le début du conflit au Soudan en avril, environ 6 millions de personnes ont été obligés de fuir leurs foyers.

''Notre rôle principal en tant que HCR ici est de gérer le centre de transit pour garantir que les réfugiés et les rapatriés venant du Soudan du Sud aient accès à de l'eau potable. Ils ont accès à la nourriture. Ils disposent également d’installations sanitaires, comprenant notamment des articles de première nécessité à leur arrivée.'', affirme Jimmy Ogwang, agent de terrain associé, HCR. Alors que la violence ne cesse pas, de nombreuses personnes en quête de sécurité continuent d'affluer dans les pays voisins, notamment en République centrafricaine, au Tchad, en Égypte, en Éthiopie et au Soudan du Sud. D’autres se sont réinstallés eux-mêmes au Soudan.

'' Pour le HCR, nous emmenons tous les réfugiés à Maban, où se trouvent les camps de réfugiés. Pour les rapatriés sud-soudanais, nous travaillons en étroite collaboration avec d’autres partenaires comme l’OIM pour nous assurer qu’ils les transfèrent vers leur lieu d’origine.''; souligne Jimmy Ogwang. L’afflux de rapatriés sud-soudanais et de réfugiés du Soudan exerce une pression sur les ressources limitées d’un pays qui se remet d’une guerre civile prolongée et des effets dévastateurs du changement climatique. 

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