En République démocratique du Congo, l'élection présidentielle avance à grand pas. Avec elle, ses conjectures dans un contexte global jugé mitigé dans le pays.
RDC : aux urnes sur fond de conflit armé ?
Félix Tshisekedi au pouvoir depuis janvier 2019 et candidat à un nouveau mandat de cinq ans, Martin Fayulu candidat malheureux à la présidentielle de 2018 qu'il affirme avoir remportée., Moise Katumbi et Denis Mukwegue prix Nobel de la paix 2018 pour son action en faveur des femmes violées, entre autres, croisent les doigts et attendent la liste définitive des candidats à la présidentielle du 20 décembre en République démocratique du Congo.
Reste donc l’obstacle de la Cour Constitutionnelle. Cette institution va rendre son verdict le 18 novembre, la veille du démarrage de la campagne officielle pour le scrutin. Officiel, le terme vaut son pesant d’or puisque le pays vit au rythme d’une campagne avant l’heure.
Pouvoir et opposition sont sur le terrain défendant le bilan du quinquennat finissant pour les uns et passant au crible les 5 ans du président sortant pour les autres.
Alors que les yeux sont tournés vers la Cour Constitutionnelle, des interrogations subsistent.
L’opposition optera-t-elle pour une candidature unique ou ira-t-elle en rang dispersé dans cette bataille à un tour ?
Le pays fera-t-il le choix du glissement du calendrier électoral ou maintiendra-t-il l'organisation du scrutin présidentiel malgré les bruits de bottes et les armes dans l'Est? Wait and see.