Niger : la CEDEAO veut privilégier des négociations diplomatiques

Le président de la CEDEAO, Omar Touray, le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye et le ministre nigérian des Affaires étrangères, Adamu Ibrahim Lamuwa   -  
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Nouvelle réunion ce jeudi pour les dirigeants des pays d'Afrique de l'Ouest opposés au coup d'État au Niger. 

Lors de ce sommet crucial à Abuja, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la CEDEAO reprend les discussions après l'expiration d'un ultimatum de sept jours lancé aux militaires pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions. Ultimatum qui n’a rien donné : aucune intervention militaire n’a jusque là été décidée.

La négociation doit être le "socle de [leur] approche ", comme l'a déclaré jeudi 10 août le président du Nigéria, à la tête de la CEDEAO, Bola Tinubu : 

" Nous sommes réunis aujourd'hui avec un sentiment marqué par l'urgence et par une détermination ferme, s'appuyant sur l'engagement pris lors de notre premier sommet extraordinaire, consacré à la grave crise politique qui frappe notre pays frère. Lors de cette première réunion, nous avions exprimé notre solidarité avec le peuple nigérien et son président démocratiquement élu, S.E. Mohamed Bazoum, en condamnant la prise de pouvoir par les militaires et la détention injuste de son président démocratiquement élu et d'autres responsables."

De leur côté, les putschistes ont fait un premier pas vers l’instauration d’un gouvernement de transition par la nomination, lundi, d’un premier ministre civil, Ali Mahaman Lamine Zeine.

La CEDEAO a finalement déclaré privilégier la voie diplomatique, même si les nouveaux maîtres de Niamey ont décliné la visite d’une délégation conjointe de la CEDEAO, de l'Union africaine (UA) et des Nations unies.

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