Patrick George Zaki, célèbre militant égyptien, relâché de prison après avoir été gracié par le président Abdel Fattah El-Sisi, a déclaré qu'il avait l'intention de continuer à œuvrer dans le domaine des droits de l'homme : " Je suis un défenseur des droits de l'homme et je continuerai à défendre les droits de l'homme dans le monde entier et je ferai mon travail normalement, même si j’écris un article dont la publication va susciter des problèmes, cela n'y changera rien, il n'a jamais été question que j'arrête quoi que ce soit. .. "
Egypte : gracié, le chercheur Patrick Zaki poursuit son combat
Des grâces présidentielles ont également été accordées à d'autres prisonniers. La condamnation mardi de Patrick Zaki avait suscité l'ire de Washington, du Commissariat des droits de l'Homme de l'ONU et de dizaines d'ONG.
Mais le jeune homme garde espoir en la libération de tous les prisonniers politiques :
" J'espère que dans les prochains jours, le gouvernement égyptien pourra prendre plus de décisions en faveur des prisonniers d'opinion, et qu'un plus grand nombre d'entre eux sera libéré dans les jours à venir. Espérons que ce soit le début d'un nouveau départ pour un grand nombre de prisonniers politiques qui pourraient être libérés".
Étudiant à l'Université de Bologne, en Italie, ce copte égyptien est également chargé des questions de genre au sein de l'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR), une ONG des droits humains en Égypte.