Le leader des Combattants de la liberté économique, troisième force politique en Afrique du Sud, s'est dit prêt à s'allier avec les partis d'opposition désireux de mettre fin à l'hégémonie de l'ANC, le parti au pouvoir dans l'arène politique.
Afrique du Sud : l'EFF s'ouvre aux autres partis d'opposition
Julius Malema, veut selon ses propos tenus vendredi à Johannesburg, lors d'un point de presse, redonner de l'espoir au peuple sud-africain pris en tenaille par la corruption des élites.
"L'EFF aimerait travailler avec les partis d'opposition pour chasser cet ANC corrompu du pouvoir, mais aussi pour donner au peuple sud-africain quelque chose de différent, mais nous ne pouvons pas nous imposer aux partis d'opposition".
Les élections générales qui doivent en principe se tenir le mois d'août au Zimbabwe préoccupent également Julius Malema, qui a appelé à un scrutin apaisé. Un scrutin sans heurts, dit-il sera bénéfique tant pour Harare que pour son voisin sud-africain. Notons que près de 200 000 zimbabwéens vivent dans le pays et sont très souvent exposés aux attaques xénophobes.
"Nous avons besoin d'un Zimbabwe stable, surtout nous, en tant qu'Afrique du Sud, nous avons besoin d'un Zimbabwe stable, nous souhaitons que ces élections soient couronnées de succès et qu'il n'y ait pas de violence" a-t-il expliqué.
L'année prochaine, l'Afrique du Sud tiendra ses élections. Une solide alliance entre les partis de l'opposition priverait l'ANC d'une majorité parlementaire et donc la présidence. Cependant, les aspirations de l'EFF sont éloignées de celles de l'Alliance démocratique, deuxième force politique, taxée d'être un parti qui lutte pour rétablir la domination blanche. Ce parti a refusé toute alliance avec Julius Malema.