Le ministre italien de l'intérieur, Matteo Piantedosi, a salué lundi les "efforts considérables" déployés par la Tunisie pour lutter contre l'immigration clandestine, lors d'une visite dans Le pays d'Afrique du Nord, selon un communiqué.
Tunisie : l'Italie salue les efforts pour endiguer le flux de migrants
Le diplomate italien a fait par de sa reconnaissance pour les efforts considérables déployés par la Tunisie à son homologue tunisien Kamel Feki.
Certaines parties de la côte tunisienne se trouvent à moins de 150 kilomètres de l'île italienne de Lampedusa.
Les migrants en provenance de toute l'Afrique et de la Tunisie elle-même l'utilisent régulièrement comme tremplin pour tenter d'atteindre l'Europe.
Le flux de migrants tentant la périlleuse traversée de la Méditerranée s'est intensifié depuis que le président Kais Saied a prononcé un discours aux sous tons discriminatoires affirmant que l'immigration clandestine d'Afrique subsaharienne constituait une menace démographique pour la Tunisie.
Début avril, le ministère de l'intérieur italien avait déclaré que plus de 14 000 migrants étaient arrivés dans le pays depuis le début de l'année, soit soit beaucoup plus que les 5 300 arrivés au cours de la même période en 2022 et les 4 300 arrivés en 2021.
La Tunisie, lourdement endettée, est confrontée à une inflation et à un chômage élevé, ce qui pousse certains de ses citoyens à chercher une vie meilleure à l'étranger.
Le Premier ministre italien, Giorgia Meloni, et d'autres dirigeants européens craignent qu'un effondrement économique en Tunisie n'augmente le flux de migrants vers les côtes européennes.
Des dizaines d'autres personnes sont toujours portées disparues au large des côtes tunisiennes après le naufrage de plusieurs embarcations.
La Tunisie, lourdement endettée, est confrontée à une inflation et à un chômage élevé, poussant certains à tenter leur chance sur la Méditérranée.
En octobre, la Tunisie a conclu un accord de principe avec le Fonds monétaire international portant sur près de 2 milliards de dollars pour soutenir son économie en déclin, mais les discussions sont au point mort depuis lors.
Le FMI exige des réformes économiques que le gouvernement de M. Saied a refusé de mettre en œuvre. Rome a exhorté le FMI à approuver un premier plan de sauvetage inconditionnel.