António Guterres est arrivé vendredi à Bujumbura pour participer au 11e Sommet de Haut Niveau du Mécanisme Régional de Surveillance de l'Accord-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération (CPS) pour la RDC et la région des Grands Lacs .
Burundi : un sommet sur la paix dans l'est de la RDC
Ce sommet, qui s'est ouvert ce samedi 6 mai veut trouver des solutions pour mettre fin aux cycles récurrents de violence en RDC, lutter contre l'instabilité et promouvoir une paix durable dans la région.
"Je renouvelle mon appel à la désescalade, à l'apaisement et à la retenue. Des groupes armés quels qu'ils soient, locaux comme étrangers, doivent déposer les armes en RDC " a lancé Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU.
L'Est de la RDC est en proie aux violences depuis plus de deux décennies. Ni la présence de la Monusco ni encore moins la plus récente venue de la force est-régionale n'ont réussi à mettre fin à cette instabilité. La RDC accuse toujours son voisin rwandais d'envenimer la crise par son soutien au M23.
Connu aussi sous le nom d’Accord d’Addis-Abeba , l’Accord-Cadre du CPS, a été signé le 24 février 2013 par le biais d'un cadre négocié par l'Union africaine et l'ONU visant à promouvoir la stabilité en République démocratique du Congo.
Pour ce qui est du Soudan, où des groupes militaires rivaux s'affrontent depuis le 15 avril, Antonio Guterres a appelé à la fin des violences estimant que la violence constituait une menace non seulement pour le peuple soudanais, mais aussi pour le paysage sécuritaire du Sahel et de l'Afrique de l'Est.