LDC5 : des promesses de dons insuffisantes, selon l'ONU

Des délégués se promènent dans le Qatar National Convention Centre (QNCC) lors de la 5e conférence sur les pays les moins avancés (LDC5) à Doha, le 4 mars 2023.   -  
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Les promesses de dons ont marqué la 5ème Conférence des Nations Unies des pays les moins avancés.

A l’issue de l’évènement qui s’est déroulé pendant cinq jours à Doha, au Qatar, l’heure est au bilan.

L’Allemagne a annoncé un don de 200 millions de dollars pour les pays les moins avancés, l’Arabie saoudite donnera 800 millions de dollars et le Canada offrira 34 millions de dollars à l’UNIVEF.

Le Qatar, pays hôte de la conférence, est venu s’ajouter à la liste des donateurs jeudi lors de la cérémonie de clôture.

"Lors de la cérémonie de clôture de la conférence, Son Altesse l'Émir de l'État du Qatar et le Président de la conférence, ont souligné l'engagement ferme de l'État du Qatar à soutenir le processus de développement des pays les moins avancés, annonçant une contribution financière d'un total de 60 millions de dollars, dont 10 millions seront alloués au soutien de la mise en œuvre des activités du Programme d'action de Doha des pays les moins avancés, et 50 millions seront alloués au soutien des réalisations du Programme d'action de Doha et au renforcement de la résilience dans les pays les moins avancés." a déclaréSheikha Alia bin ahmed Al Thani, représentante permanente du Qatar auprès des Nations unies.

Des promesses de dons décevantes pour l’Organisation des Nations Unies. 1.4 milliards de dollars au total, un montant bien loin de l’aide massive requise par l’institution pour lutter contre la pauvreté ou améliorer les services de santé et l’éducation.

En début de semaine, le cheikh Tamim bin Hamad al Thani, l'émir du Qatar, avait critiqué les retards de l'aide humanitaire à la Syrie après le tremblement de terre dévastateur.

"....Les résultats des Objectifs de Développement Durable sont faibles, inférieurs à la moyenne mondiale, les risques augmentent au lieu de diminuer. Et 11 pays les moins avancés consacrent plus d'un cinquième de leurs revenus au service de la dette. Nous avons besoin d'une nouvelle approche, et le programme d'action de Doha répond à ces défis sans précédent et interdépendants en proposant un plan de redressement, de renouvellement et de résilience." a expliquéAmina Mohammed, vice-secrétaire générale des Nations unies.

Les PMA sont censés bénéficier de privilèges commerciaux et d'un accès plus facile aux aides et autres financements. L'ensemble de ces économies ont plongé sous l'effet des crises récentes : la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, puis l'inflation de l'alimentation et de l'énergie. 

La conférence des pays les moins avancés se tient tous les dix ans. Cette 5ème édition avait été reportée en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.

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