Les start-up en phase d’amorçage intéressent la Banque africaine de développement qui a décidé d’engager des financements à destination de ces entreprises via le fonds Tide Africa II. Une opération qui permettra de financer des start-up, principalement en Egypte, au Kenya, en Afrique du Sud et au Nigeria.
La BAD promet 10,5 millions de dollars pour financer des start-up
Le choix de ces quatre pays se justifie par le fait que leur écosystème du capital-risque est suffisamment développé sur le continent.
La BAD indique que les entreprises ciblées seront des start-up en phase de pré-amorçage et d’amorçage évoluant dans les domaines des services financiers, services aux consommateurs et services inter-entreprises.
Dans cette optique, les entreprises sélectionnées obtiendront des financements à long terme sous forme de prise de participations.
La BAD explique qu’en faisant le choix de financer des jeunes entreprises pas encore rentables et qui sont encore à la phase de développement de leur projet, elle veut soutenir un secteur qui a du mal à obtenir des capitaux pour se développer.
"Un bon signal aux investisseurs"
« L’accès au financement de démarrage est encore insuffisant sur la majeure partie du continent, en particulier pour les tickets de 500 000 USD à 1 million USD. Ce manque d’accès au capital au stade d’amorçage affecte négativement le potentiel de croissance des start-up », déplore la BAD.
La BAD espère que son engagement enverra « un bon signal aux investisseurs potentiels et aidera le fonds Africa Tide II à atteindre sa taille cible de 150 millions $ pour investir dans 20 à 25 entreprises, sur le continent ».
En 2022, le montant moyen des transactions d’amorçage réalisées par les start-up africaines a augmenté de 12 % en glissement annuel, pour atteindre 1,4 million $ selon le rapport Partech Africa 2022 , publié fin janvier dernier par le fonds de capital-risque Partech Africa dédié aux start-up technologiques en Afrique