Maroc : l'INASDO pour la libération immédiate des "détenus d'opinion"

Fouad Abdelmoumi, militant des droits de l'homme   -  
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Au Maroc, des défenseurs des droits humains ont salué la résolution du Parlement européen qui demande aux autorités du royaume de respecter la liberté d’expression et la liberté des médias dans le pays.

Jeudi lors d’une conférence de presse organisée à Rabat par l’instance nationale de soutien aux détenus d’opinion INASDO, les militants ont également exhorté le pouvoir de reconnaître l’échec de la répression à l’encontre des voix critiques en réponse à l’adoption de la résolution parlementaire.

"Nous avons exprimé notre satisfaction de la position du Parlement européen qui a enfin (décidé) de dénoncer ces violations et nous espérons que cela contribuera à dénoncer les violations des droits de l'homme et que les méthodes abusives qui ont permis à ce Parlement de se taire sur les graves violations des droits de l'homme au Maroc depuis 25 ans ne seront plus aussi efficaces..." a expliqué Fouad Abdelmoumi, militant des droits de l'homme. 

Dans le texte du Parlement adopté jeudi dernier à une large majorité, il est également demandé au pouvoir marocain de garantir aux journalistes incarcérés un procès équitable.

Les eurodéputés ont insisté en particulier sur le cas d'Omar Radi. Ce journaliste indépendant de 36 ans, arrêté en 2020 et condamné en mars à six ans de prison ferme pour "viol" et "espionnage", accusations qu'il a toujours niées.

L'INASDO a réitéré jeudi son appel à la "libération immédiate de tous les détenus d'opinion".

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