Le 13 mars 2016 la ville balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam était frappée par un attentat djihadiste. Le procès de cette attaque qui coutât la vie à 19 personnes, s’ouvre le 30 novembre devant le tribunal criminel d'Abidjan.
Attentat de Grand-Bassam : début du procès le 30 novembre
Gerbe de fleurs à Grand Bassam, dans la banlieue d'Abidjan, le 11 mars 2018 pour le deuxième anniversaire de l'attaque de Grand Bassam
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Dix-huit personnes ont été renvoyées devant cette juridiction par a chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Abidjan pour des "actes de nature terroriste en relation avec une entreprise collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur", selon une source.
Alors que selon une autre, quatre des personnes renvoyées sont actuellement en détention provisoire en Côte d’Ivoire, tandis que 12 autres inculpés ont bénéficié d'un non-lieu.
En janvier 2017, les soldats de la force française Barkhane avaient capturé un suspect-clé, Mimi Ould Baba Ould Cheikh , considéré par les autorités ivoiriennes comme l'un des cerveaux de l'attaque et par les autorités burkinabè comme le "chef des opérations" d'une autre attaque qui avait fait 30 morts à Ouagadougou en janvier 2016
L’attaque de Grand-Bassam avait été revendiquée par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.