Les autorités rebelles de la région du Tigré ont accusé ce vendredi l'armée éthiopienne, d’avoir mené jeudi une frappe de drone sur des civils malgré la cessation des hostilités conclue le 2 novembre à Pretoria en Afrique du Sud.
Ethiopie : le TPLF dénonce une offensive après le cessez-le-feu
"Un drone éthiopien a attaqué des civils hier à Maychew, au Tigré", a affirmé sur Twitter Kindeya Gebrehiwot, un porte-parole des autorités rebelles, faisant également état de "bombardements d'artillerie sur la ville ayant tué et blessé des civils". Il a ajouté que "cela s'est passé après la signature de l'accord de paix à Pretoria", conclu entre le gouvernement fédéral éthiopien et les rebelles tigréens, sous l'égide de l'Union africaine (UA).
Ces informations n'ont pu être vérifiées de source indépendante, l'accès au nord de l'Ethiopie étant interdit aux journalistes et les réseaux de télécommunications très aléatoires au Tigré,
Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a dénoncé la situation au Tigré, quasiment coupé du monde, évoquant « l’obstruction à l’accès à la nourriture, aux médicaments, et à des services de base».