L’Algérie a déroulé le tapis rouge aux dirigeants des pays de la Ligue Arabe, le premier sommet de l’organisation depuis 2019 s’ouvre ce mardi dans sa capitale.
Algérie : premier sommet post-Covid-19 de la Ligue Arabe
Une rencontre sur fond de divisions. Et pour cause, la normalisation des relations entre Israël et certains pays arabes. L’Égypte , le Maroc et le Bahreïn ont suivi la voie balisée par les Émirats arabes unis. Le Soudan s’est contenté d’un accord provisoire avec l’Etat hébreu.
Ces changements d’attitude risquent de dominer les débats à Alger. Alors que l’union sacrée face à la cause palestinienne longtemps préservée est en péril.
L'Algérie reste un soutien indéfectible des Palestiniens, et a même servi de médiateur pour un accord de réconciliation en octobre entre les factions rivales du Fatah et du Hamas.
La question du Sahara occidental qui empoisonne les relations entre Rab at et Alger; soutien du Front Polisario, sera sans nul doute au menu des échanges. Les participants au sommet doivent relever le défi de formuler une résolution finale, qui doit être adoptée à l'unanimité.
Mais la rencontre pourrait souffrir de l’absence des personnalités clés. Le prince héritier saoudien Mohamed bin Salman, souffrant, et le roi du Maroc Mohammed VI. Les dirigeants des Émirats arabes unis et du Bahreïn sont aussi aux abonnés absents.