Côte d'Ivoire : vers un retour prochain de Charles Blé Goudé

Charles Ble Goude, sourit et salue alors qu'il se trouve dans la salle d'audience de la CPI pour sa comparution initiale à La Haye, le 27 mars 2014.   -  
Copyright © africanews
MICHAEL KOOREN/AFP

Un an et demi après son acquittement définitif de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI), l’ancien ministre a obtenu l’accord écrit du chef de l’État pour revenir en Côte d’Ivoire. Charles Blé Goudé sera-t-il bientôt de retour en Côte d’Ivoire ? Tout porte à le croire. Il aurait obtenu un passe droit de la part des autorités ivoiriennes. Cela lui aurait été notifié par écrit. Et c'est le président Allassane Ouattara qui l'aurait validé.

Depuis son acquittement définitif de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI) , c'était il y a un an et demi, l'ancien leader des » Jeunes Patriotes » ivoiriens était domicilié à La Haye, aux Pays-Bas . 

Récemment, son avocat, Me Ndry Claver , avait évoqué un retour "d'ici la fin de l'année".  Son parti, le Conseil pour la Justice et l’Egalité des Peuples (COJEP) avance une date similaire, en insistant sur le feu vert obtenu des autorités ivoiriennes.

Rejet de l'appel

Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance de la CPI avait acquitté l’ancien Président ivoirien, Laurent Gbagbo (2000-2010) et l’ex-chef du mouvement des Jeunes Patriotes proche de M. Gbagbo de toutes les charges de crimes contre l'humanité prétendument perpétrés en Côte d'Ivoire en 2010 et 2011.

La Procureure de la CPI, Fatou Bensouda , avait fait appel de ce jugement. Elle arguait que la décision de la Chambre de première instance d'acquitter MM. Gbagbo et Blé Goudé avait enfreint les exigences statutaires et qu’elle a été prise sans articuler correctement et appliquer systématiquement une norme d'administration de la preuve clairement définie et son approche pour évaluer le caractère suffisant de la preuve.

Dans son arrêt pris à la majorité de ses cinq juges, la Chambre d'appel de la CPI a rejeté les deux moyens d'appel de la Procureure.

Et le 30 mars, la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale avait confirmé l’acquittement des deux ivoiriens .

À découvrir également

Voir sur Africanews
>