Le Premier ministre burkinabé Albert Ouédraogo a rendu visite mercredi aux blessés de l'attaque qui a fait 35 morts lundi dans le nord du Burkina Faso. Sur place, il a remercié les différentes équipes qui se sont déployées afin d'évacuer les blessés après que leur autocar a sauté sur un engin explosif actionné à distance par des terroristes.
Burkina : le Premier ministre rend visite aux blessés d'une attaque
Au moins 37 personnes dont des enfants et des femmes ont été blessés lors de cette attaque à la bombe artisanale. Pour mieux les prendre en charge, cet hôpital de Ouagadougou a dû multiplier sa capacité en lits.
Selon les premières investigations, les assaillants ont laissé passer des véhicules et ont ciblé celui dont les occupants étaient des femmes et des enfants. Ces convois, escortés par l'armée, ravitaillent des villes du nord soumises à un blocus de groupes terroristes.
Dimanche soir, dans un discours à la Nation prononcé depuis la ville de Dori (nord-est), le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir fin janvier lors d'un putsch, avait salué une "relative accalmie" dans plusieurs localités régulièrement frappées par des violences.
Mais les attaques restent nombreuses depuis le début de l'année. Cette semaine, outre l'attaque de lundi, sept civils et deux soldats sont morts mardi lors de deux attaques distinctes, toujours dans le nord du pays.