Lundi, le leader de l'opposition kényane Raila Odinga a a affirmé à Reuters qu'il se plierait la décision de la Cour suprême. Le 22 août dernier, Raila Odinga et sa colistière Martha Karua avaient déposé une requête auprès de Cette juridiction, contestant le résultat des élections du 9 août.
Kenya : Raïla Odinga ne contestera pas la décision de la Cour suprême
Lors d'une récente conférence de presse, l'ancien premier ministre kényan a réaffirmé sa confiance dans la décision de la Cour suprême, bien qu'il ait déclaré avoir gagné l'élection présidentielle qui fait débat.
Raila Odinga a déclaré qu'il avait les preuves de sa victoire. Il aurait selon ses mots atteint 51% des voix nécessaires pour etre élu au premier tour conformément aux dispositions constitutionnelles. Il souhaite un recomptage des voix.
L'homme politique de 77 ans a perdu sa cinquième candidature à la présidence par une marge étroite d'environ 230 000 voix, soit moins de deux pourcents.
Depuis 2002, aucune élection présidentielle au Kenya n'a été incontestée, et le résultat de cette année a également provoqué des dissensions au sein de la Commission électorale et des frontières indépendante (IEBC), qui a supervisé le scrutin.
Selon une copie de la pétition de 72 pages vue par l'AFP, l'équipe d'Odinga allègue que le président de l'IEBC, Wafula Chebukati, a omis de comptabiliser environ 140 000 votes.
En conséquence, william Ruto "n'a pas atteint le seuil constitutionnel de 50% plus 1 des votes valides exprimés" - une condition pour qu'il soit déclaré vainqueur.
Les juges ont maintenant moins d'une semaine pour rendre leur décision. S'ils ordonnent l'annulation, un nouveau vote doit être organisé dans les 60 jours.
La Cour suprême kényane devrait rendre son verdict le 5 septembre.