Cela fait un an que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été lancée. Présenté comme une solution pour débloquer le commerce, les investissements et l'industrialisation en Afrique, le projet a connu une première année tranquille.
Quelle est la voie à suivre pour la ZLECAf ? [Business Africa]
La ZLECAf est un pacte commercial ambitieux visant à former la plus grande zone de libre-échange du monde en reliant près de 1,3 milliard de personnes à travers 54 pays africains. L'accord vise à créer un marché unique des biens et des services afin d'approfondir l' intégration économique de l'Afrique.
Toutefois, son rythme a été freiné par la pandémie de Covid-19 , l'absence de réformes politiques significatives et de mesures de facilitation du commerce , ainsi que par la première récession du continent depuis 30 ans.
Gyude Moore, chargé de mission au Centre pour le développement mondial et l'ancien ministre des Travaux publics du Liberia, répond aux questions de Business Africa sur comment donner un nouvel élan à la ZLECAf.
L'Éthiopie exclue de l'AGOA
L' Éthiopie s'efforce de trouver de nouveaux marchés d'exportation après son exclusion du lucratif marché américain comme sanctions pour le conflit au Tigré . L'éligibilité du pays à l' African Growth Opportunity Act (AGOA), un programme commercial qui offre aux fabricants africains un accès en franchise de droits au marché américain, a été officiellement révoquée le 1er janvier.
Les parcs industriels d'Addis-Abeba, qui se sont développés grâce à l'exportation de textiles vers les États-Unis , risquent désormais de fermer leurs portes, ainsi que des dizaines de milliers d'emplois.
Fusion Kenya Airways-South African Airways
Les transporteurs nationaux du Kenya et de l' Afrique du Sud vont collaborer pour former une nouvelle compagnie aérienne dont le lancement est prévu en 2023. Dans son discours de la Saint-Sylvestre, le président kenyan Uhuru Kenyatta a annoncé que les deux compagnies allaient combiner leurs opérations pour former une "compagnie aérienne panafricaine" .
L'accord aurait été conclu lors de la visite du président kenyan en Afrique du Sud en novembre dernier. Les deux compagnies aériennes sont déficitaires et dépendent des injections de fonds provenant des caisses de l'État pour rester à flot.