Après la fermeture des candidatures à l’élection présidentielle libyenne, les habitants de la capitale Tripoli ont commenté le nombre important de participants.
Les Libyens expriment leurs attentes pour le scrutin présidentiel
98 personnes aspirent en effet à la présidence de la Libye parmi lesquels Seif al-Islam Kadhafi, le fils du dictateur assassiné Moamer Kadhafi, et Khalifa Haftar, chef de l'Armée nationale libyenne autoproclamée qui contrôle l'est du pays et certaines parties du sud.
Seules deux femmes Laila Ben Khalifa, 46 ans, présidente et fondatrice du parti Mouvement national, et Hunayda al-Mahdi, chercheuse en sciences sociales font partie des inscrits.
"En principe, nous pouvons dire au moins que c'est un accomplissement. C'est un début d'établissement d'un État, de stabilité et de démocratie. " s'est confié Abdel Razzaq al-Dali, habitant de Tripoli.
"En ce qui concerne les candidats jusqu'à présent, chacun d'entre eux n'a pas présenté sa vision. Quand chacun aura donné sa vision, alors nous pourrons voir qui est le plus digne." a ajouté Mahmoud Abdullah, habitant de Tripoli.
"Quant aux anciens noms, ils ne devraient pas se présenter. Dix ans ont passé et nous n'avons rien vu qui vaille la peine d'être mentionné. Ils devraient donner une chance aux nouvelles personnes, qui ne sont pas connues du public. Ils devraient au moins présenter un programme politique et nous dire ce qu'ils comptent faire." a déclaréRabia Al-Lafi, habitant de Tripoli.
Mardi, l’envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Jan Kubis a démissionné de ses fonctions, à un mois du scrutin présidentiel du 24 décembre et près d’un an après avoir pris ses fonctions.
La liste finale des candidats sera publiée dans les 12 jours.