Sur les plages de Chibuene au sud du Mozambique, les pêcheurs ne prennent même plus la peine de sortir en mer car il n’y a plus rien à pêcher.
Mozambique : la surpêche menace l'écosystème au Sud
Le district de Vilanculos est habituellement très touristique, mais depuis la pandémie de la Covid-19, les restrictions imposées aux voyageurs ont fait de la pêche la principale source de revenu et d’alimentation de milliers de personnes.
Aujourd’hui la nature sous pression ne leur permet plus de subvenir à leurs besoins.
"Notre région n'a plus de poissons, nos filets n'attrapent plus rien. Il n'y a plus de poisson, nous n'avons plus de poisson [...] Nous n'avons rien à manger." s'est confié Patrício Manuel, pêcheur.
"La question de l'écosystème, du changement climatique et d'autres questions - notamment l'écosystème marin - n'est pas seulement un défi pour la province d'Inhambane. C'est un défi mondial." a déclaréDaniel Chapo, gouverneur de la province d'Inhambane.
Bien qu’elles se rendent compte de la nécessité de pécher pour de nombreux Mozambicains de cette région d'Inhambane, les autorités ont toutefois décrété des saisons de fermeture pour empêche l’extinction de certaines espèces et assurer la reproduction des poissons.
Celles-ci peuvent varier entre trois et cinq mois.
Les 17 et 18 novembre à** Chibuene aura lieu la 2ème édition de la conférence internationale "Crescendo azul"** dont le slogan est "Investir dans la santé de l'océan, c'est investir dans l'avenir de la planète". Le président du Mozamicain Filipe Nyusi accueillera son homologue kényan Uhuru Kenyatta ainsi que le ministre portugais de la mer Ricardo Serrão Santos.
D'autres représentants de pays partenaires du Mozambique sur ce sujet seront également présents.