À la COP26, l'accord de Glasgow a mentionné la sortie progressive du charbon sans qu'aucun engagement sur le financement des énergies renouvelables n'a été pris par les pays.
COP26 : le coût de la sortie des énergies fossiles en RDC
Les militants de l'environnement et les écologistes de la République démocratique du Congo ont réagi dimanche aux accords conclus lors du sommet sur le climat COP26, exigeant davantage d'actions de la part de tous les pays pour mettre en œuvre les déclarations. En RDC, la réduction des énergies fossiles, dans un pays ou plusieurs millions de personnes en dépendent ne peut se faire sans investissements dans les centrales électriques explique l'écologiste Gedeon Bakeretsi
"Ce soutien financier pour nous, en tant qu'acteurs de l'environnement, est l'occasion d'envoyer une fois de plus le message aux décideurs d'agir, de travailler et d'appliquer les décisions prises lors de cette conférence, car nous n'avons plus de temps à perdre", a-t-il déclaré.
L'accord de la COP26 ne garantit pas de tenir l'objectif de contenir le réchauffement de la planète à 1,5 °C par rapport à l'ère pré-industrielle, et ne répond pas aux demandes des pays en développement qui exigeaient que soit réévalué la somme des 100 milliards promis il y a douze ans.
Les pays en développement ont en revanche obtenu un dialogue de deux ans pour discuter des dégâts générés par le changement climatique arrangements de financements pour éviter, limiter et répondre aux pertes et dommages.
Dans l’accord de Glasgow, 2023 est devenue une nouvelle échéance pour cette promesse.