Limogée en août, l'ancienne ministre de la Défense sud-africaine Nosiviwe Mapisa-Nqakula vient d'être élue à la présidence du Parlement. Les partis d'opposition ont exprimé leur mécontentement face à cette nouvelle, mettant en doute ses compétences et ses principes.
Afrique du Sud : l'ex ministre Mapisa-Nqakula, présidente du Parlement
Nosiviwe Mapisa-Nqakula répondant à des questions au Parlement Sud-Africain le 4 Avril 2013 à Cape Town. Elle occupait alors le poste de ministre de la Défénse.
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STRINGER/AFP
L' Alliance démocratique , principal parti d'opposition, a déclaré dans un communiqué que cette élection a "désarmé le Parlement ", qui ne peut plus assurer "la responsabilité et la transparence".
L'ex-ministre avait été critiquée pour son incompétence perçue dans la réponse aux violences et pour avoir contredit le président Cyril Ramaphosa , qui affirmait que les événements étaient une "insurrection" planifiée.
La présidente fait l'objet d'une enquête parlementaire pour avoir prétendument reçu plus de 300 000 $ de pots-de-vin d'un entrepreneur de la défense et dépensé près de 450 000 $ en vacances en jet privé entre 2017 et 2019.