Près d’un mois après que le gouvernement éthiopien a décrété un cessez-le-feu au Tigré, les rebelles du TPLF avaient jusqu’à présent ignoré cette main tendue d’Addis Abeba…et continué leur offensive dans la région.
Tigré : les rebelles posent leurs conditions
Mais ce jeudi, dans un communiqué, le Front populaire de libération du Tigré a publié un ensemble de conditions préalables à toute négociation avec le gouvernement éthiopien. Il s’agit en réalité de la révision d’une série de demandes qu’il avait émises après le retrait de l’armée éthiopienne de Mekele, et qui étaient restées lettre morte.
Désormais le TPLF fixe des conditions en 5 points, et demande notamment la libération des prisonniers politiques, ou encore la reprise immédiate des services suspendus tels que les télécommunications et l'électricité.
Pas sûr que le gouvernement éthiopien n’accède à ces demandes. Il procède actuellement à des recrutements de masse pour rejoindre l’armée fédérale dans sa lutte contre les forces tigréennes.
En attendant, l’ONU a appelé l’Ethiopie à ouvrir des routes vitales pour l’acheminement de l’aide au Tigré, dont la population a besoin d’aide humanitaire.