La "transformation" de l'opération Barkhane au Sahel va passer par la fermeture de bases de l'armée française et par la priorité donnée à la lutte contre les djihadistes par les forces spéciales, a annoncé jeudi Emmanuel Macron.
Sahel : vers la fin de l'opération Barkhane
La lutte contre le terrorisme sera faite "avec des forces spéciales structurées autour de (l'opération) Takuba avec évidemment une forte composante française - avec encore plusieurs centaines de soldats - et des forces africaines, européennes, internationales" , qui "aura vocation à faire des interventions strictement de lutte contre le terrorisme" , a précisé le président français au cours d'une conférence de presse.
Le président français Emmanuel Macron a également déploré que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ait "reconnu" le colonel Assimi Goïta comme président de la transition au Mali, après un deuxième putsch, y voyant une "mauvaise jurisprudence" pour l'Afrique. "La décision que la Cédéao a prise de reconnaître un putschiste militaire six mois après lui avoir refusé ce droit crée une mauvaise jurisprudence pour les Africains eux-mêmes (...) pour la Cédéao elle-même et par le précédent que cela crée chez beaucoup de voisins."