Insurrection djihadiste dans le nord-est, enlèvements contre rançon au Nord-ouest et autres mouvements séparatistes au sud-est, le pays le plus peuplé du continent est sous le joug des groupes qui mettent à mal sa stabilité.
Nigeria : Buhari critiqué pour sa gestion de la crise sécuritaire
Le 26 avril, le Nigeria a vécu un ‘’ lundi noir’’ en référence à la violence des attaques perpétrée au cours de cette journée selon ses médias.
Insurrection djihadiste dans le nord-est, enlèvements contre rançon au Nord-ouest et autres mouvements séparatistes au sud-est, le pays le plus peuplé du continent est sous le joug des groupes qui mettent à mal sa stabilité. Le 26 avril, le Nigeria a vécu un ‘’ lundi noir’’ en référence à la violence des attaques perpétrée au cours de cette journée selon ses médias.
Signe de la gravité de la situation, le Parlement a appelé mardi Muhamadu Buhari à déclarer l’Etat d’urgence. ''La Nation est en guerre, ceux qui se sont révélés faibles et incapables doivent apprendre à ravaler leur fierté et à chercher de l'aide‘, déclarait dans la foulée le Prix Nobel de la Paix wole Soyinka .
Même au sein du All Progressive Congress, au pouvoir, la situation inquiète. Smart Adeyemi, un sénateur du parti présidentiel, évoque '' la pire instabilité de l'histoire de la Nation ''. Au cours de la semaine dernière en effet, au moins 240 personnes ont été tuées et une cinquantaine d'autres enlevées lors d'attaques distincts selon les médias.
Muhamadu Buhari peine donc à concrétiser sa promesse faite en 2015, celle d’écraser Boko Haram. A 78 ans, le président est souvent trop absent de son pays pour raison de santé. Vendredi, le ministre de la Défense du Nigeria a reconnu "une nation en sang", tout en condamnant cependant une élite prête à attiser les violences pour ses propres intérêts.