L'armée tchadienne a affirmé lundi avoir tué plus de 300 rebelles qui mènent une incursion depuis huit jours dans le nord du pays et perdu cinq militaires dans des combats samedi .
Tchad : plus de 300 rebelles et cinq militaires tués dans le Nord
Un groupe rebelle, le Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT), a lancé une offensive depuis ses bases arrières en Libye le 11 avril, jour de l'élection présidentielle pour laquelle le sortant Idriss Déby Itno , au pouvoir depuis 30 ans, est donné gagnant.
" Côté ennemi, plus de 300 rebelles ont été neutralisés " samedi, a déclaré à l'AFP le général Azem Bermandoa Agouna , porte-parole de l'armée, déplorant : " cinq martyres côté amis ".
Samedi, le gouvernement avait affirmé que l'offensive rebelle, dans les provinces du Tibesti et du Kanem, avait " pris fin ".
Le général Bermandoa a également affirmé que 36 soldats ont été blessés dans les combats de samedi et que 150 rebelles ont été faits prisonniers, " dont trois responsables ".
Par ailleurs, " 24 véhicules ont été récupérés ", a-t-il ajouté. " Le ratissage continue ", a conclu le porte-parole.
Le FACT a pour sa part affirmé dimanche dans un communiqué avoir " procédé à la libération de la région du Kanem ", où se sont déroulés les combats de samedi .
Dans le massif du Tibesti, frontalier avec la Libye, des rebelles affrontent régulièrement l'armée tchadienne.
En février 2019, venus de Libye pour tenter de renverser le président Idriss Déby Itno , ils avaient été stoppés par des bombardements d'avions de combat français sur demande de N'Djamena .