À l'approche des élections législatives du 18 avril au Cap-Vert, les militants des deux principaux partis, le Mouvement pour la démocratie (MpD), dirigé par le Premier ministre Ulisses Correia e Silva cherche à se faire réélire, et le Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert, dirigé par Janira Hopffer Almada sont en campagne malgré les restrictions liées à la pandémie de coronavirus.
Cap-Vert : campagne électorale avant le vote du 18 avril
Près de 600 candidats issus de six partis politiques sont en campagne pour les septièmes élections législatives prévues le 18 avril au Cap-Vert. 393 166 électeurs de l'archipel et de la diaspora devront départager les candidats, parmi lesquels, le Premier ministre Ulisses Correia e Silva, c'est dans un marché qu'il a donné rendez-vous à ses sympathisants.
Selon le calendrier fixé par la Commission nationale des élections, la campagne électorale se poursuivra jusqu'au 16 avril à minuit, plusieurs autres candidats ont entamé ces dernières semaines, leur tournée politique dans presque toutes les îles.
Depuis, le début officiel de la campagne électorale, certains partis politiques en lice tentent d'obtenir en vain un accord pour l'interdiction des rassemblements, en raison de l'évolution de la pandémie de Covid-19, sans succès. La CNE a officiellement interdit les meetings, elle n'a pas réagi aux sorties des candidats du pouvoir et du PAICV.
Janira Hopffer Almada est la candidate du parti de l'opposition, le Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert, elle s'est offerte un bain de foule pour inviter ses partisans à se rendre aux urnes.
Lors les élections législatives du dimanche prochain, 72 députés seront élus pour un mandat de cinq ans. Au côté des partis historiques, les partis Populaire (PP), Travail et Solidarité (PTS) et Social Démocratique (PSD) se présentent dans certaines circonscriptions pour la première fois avec un objectif équilibrer la chambre parlementaire.