Au Centre de primatologie (CDP) du Centre de recherche interdisciplinaire de Franceville, d es singes sauvés par l'ONG Save Gabon's Primates, une association qui œuvre dans la protection de cette espèce, sont soignés par des agents commis à cette tâche avant un retour dans leur milieu naturel.
Gabon : des singes en captivité remis à l'état sauvage
Des recherches sont menées sur des pathologies éventuelles dont ces animaux seraient porteurs. Le séjour dans ce centre n’est qu’une première étape. Les animaux sont ensuite dirigés vers des sanctuaires. Dimitri Mboulou est un de ces agents. "Je suis papa et maman. Je m'occupe d'eux comme on s'occupe des bébés à la maison. Je leur prépare du lait à donner, je leur apprends à manger, je leur apprends à boire et à marcher".
" Le but n'est pas de les garder ici. C'est un centre de recherche. Ils y viennent pour trois ou quatre mois. Ce sont des singes qui sont détenus par certaines personnes, et sont parfois porteurs de virus et des maladies. IIs passent une période de quarantaine et ensuite on les fait partir dans des sanctuaires ", explique Cantona Laurant du Centre de recherche interdisciplinaire de Franceville. Au Gabon , le mandrill est une espèce protégée depuis 2003. La loi interdit la détention, la vente, la consommation et la chasse des primates. Mais celle-ci n’est toujours pas respectée malgré la menace de peines d’emprisonnement et une amende pouvant aller jusqu'à 15 500 euros.