Nouveau rebondissement dans la course à la présidence de la confédération africaine de football la CAF.
"Temporairement" réintégré comme patron de la CAF, Ahmad poursuit sa campagne
Suspendu de ses fonctions pour malversation financières par la FIFA, Ahmad Ahmad a vu sa sanction temporairement levée.
L’actuel président de la CAF et vice-président de la FIFA va pouvoir poursuivre sa campagne électorale pour un second mandat à la tête de la Confédération africaine de football pendant que le tribunal arbitral du sport examine son appel.
Le tribunal a déclaré avoir accordé à Ahmad une décision provisoire pour geler son interdiction de cinq ans par la FIFA avant une audience d'appel le 2 mars. Un verdict est promis avant les élections de la Confédération du football africain le 12 mars.
Le TAS a déclaré qu'il y avait un "risque de préjudice irréparable pour M. Ahmad" s'il restait interdit de diriger l'organisme de football africain basé au Caire en attendant un appel pendant la campagne électorale.
Ahmad a été interdit en novembre lorsque les juges d'éthique de la FIFA ont estimé qu'il avait "manqué à son devoir de loyauté, offert des cadeaux et autres avantages, mal géré les fonds et abusé de sa position de président de la CAF".
Elu en 2017, il cherche à obtenir un second mandat de quatre ans à la tête du football africain en tant que vice-président de la FIFA.
Les contrôles d'intégrité de la FIFA ont été passés cette semaine par quatre candidats à la présidence : Jacques Anouma de Côte d'Ivoire, Patrice Motsepe d'Afrique du Sud, Augustin Senghor du Sénégal et Ahmed Yaya de Mauritanie.
Patrice Motsepe est un homme d'affaires milliardaire et le beau-frère du président sud-africain Cyril Ramaphosa.
Les 54 fédérations membres de la CAF doivent tenir leur réunion électorale le 12 mars à Rabat, au Maroc.