Lagos s'est réveillé sous le choc d'un mardi sanglant. Une épaisse fumée noire témoignait encore de la violence des affrontements qui auraient fait, selon Amnesty international, plusieurs victimes chez les manifestants.
Lagos sous le choc après un mardi sanglant
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AFP
La répression policière a ému de nombreuses personnalités dont le footballeur international nigérian, Odion Ighallo : "ce 20 octobre 2020, vous fera entrer dans l'histoire, comme le premier gouvernement qui a envoyé des militaires dans la ville pour tuer ses propres citoyens. J'ai honte de ce gouvernement. Nous sommes fatigués de vous et nous ne pouvons plus supporter cela. Je lance un appel au gouvernement britannique et à tous les dirigeants dans le monde" a déclaré l'attaquant de Manchester United. Mardi, la manifestation contre les violences policières a tourné au bain de sang dans la mégalopole nigériane. La police a tiré à balles réelles pour disperser la foule qui occupait depuis plusieurs jours un axe principal de la ville.
18 personnes, dont deux policiers, seraient mortes depuis le début du mouvement pacifique de la jeunesse nigériane, qui s'est étendue désormais à plusieurs villes du pays.