L'industrie du tourisme africain au point mort

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La pandémie de coronavirus a eu des effets dévastateurs sur l’industrie du tourisme en Afrique.

Les restrictions de voyage mises en place dans de nombreux pays du monde ont empêché les visiteurs de se déplacer. Une conséquence de la crise sanitaire mondiale qui se répercute sur les économies africaines

Les Seychelles ont fermé leurs frontières en mars pour empêcher la propagation du virus ; des centaines de personnes ont perdu leur emploi et la roupie seychelloise a perdu plus de 40% de sa valeur par rapport aux devises étrangères.

Les Seychelles prévoient un déficit budgétaire de 14 % pour cette année au lieu de l'excédent de 4 % prévu avant Covid-19.

Véritable havre de pays, les îles seychelloises ont accueillis plus de 360 000 visiteurs en 2018, soit deux fois plus qu'une décennie auparavant et près de quatre fois la population de 95 000 habitants.

L'économie des Seychelles devait croître de 3,9 % cette année, mais fin 2020, elle devrait s'établir à -15,2 %.

Comme pour les Seychelles, le tourisme en Ouganda ne faisait que croître ces dernières années, devenant la source de revenus étrangers la plus importante en 2018-2019. Le secteur représentait 7.7% du PIB de l’Ouganda.

Les restrictions de voyages internationaux, ont entraîné une chute des revenus dans le secteur du tourisme, et des centaines de personnes ont perdu leur emploi dans une industrie qui emploie près de 700 000 Ougandais.

Selon l'Office ougandais du tourisme 1.,4 million de visiteurs étrangers sont venus en Ouganda en 2019. Cette année, entre mars et juin, ce chiffre est tombé à zéro.

Le gouvernement ougandais a annoncé l’assouplissement des restrictions sur les voyages dans le pays et l’ouverture des aéroports aux arrivées étrangères à partir du 1er octobre.

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