Le procès des attentats djihadistes de 2015 contre le journal satirique Charlie Hebdo, des policiers et une supérette juive s'est ouvert ce mercredi en France.
Ouverture en France du procès des attentats djihadistes de 2015
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AFP
Un procès de grande envergure où 150 témoins et experts vont se succéder pendant deux mois et demi devant la cour d’assises spéciale de Paris. Les 14 accusés sont soupçonnés à des degrés divers de soutien logistique aux frères Saïd et Chérif Kouachi, et à Amédy Coulibaly, auteurs des tueries qui avaient fait 17 morts, entre le 7 et le 9 janvier 2015.
Cette vague d'attentats avait été suivie d'une marche républicaine contre le terrorisme le 11 janvier en France réunissant plusieurs leaders politiques dont six chefs d'Etat africains : le Malien Ibrahim Boubacar Keïta, le Nigérien, Mahamadou Issoufou, le Sénégalais Macky Sall, le Béninois Thomas Boni Yayi, le Togolais Faure Gnassingbé et le Gabonais Ali Bongo. L’occasion à l’époque d'exprimer leur compassion, mais aussi leur inquiétude, devant la montée des extrémismes sur le continent. Leur présence avait suscité de vives réactions sur le continent : de nombreuses personnalités avait notamment regretté que la même attention ne soit pas portée à la question du terrorisme en Afrique.